La désaturation sélective permet d'isoler une couleur (et ses teintes adjacentes) dans une photo en laissant le reste de de cette dernière en N&B; les résultats sont toujours surprenants comme ici sur cette première photo, tout en douceur :

ou ici, en beaucoup plus intense :

Photos réalisées en 2099 à la bif de Chagny.

Suite et fin de mon passage à Morez.

Le soleil continue de briller. Il faut vite en profiter pour s'imprégner des lieux. Dans quelques minutes, l'X73500 s'élancera sur les pentes le conduisant vers le viaduc, plus haut, là-haut:

Difficile pour le moment de tracer un itinéraire dans de telles conditions !

Il ne faut pas se méprendre. La neige accumulée sur l'engin n'est pas à l'avant mais à l'arrière.

Et malgré l'amas de neige au niveau des roues, ça roule.

Effectivement, sous l'œil attentif, du chef d'escale, notre X73500 vient de faire vrombir le moteur, signe annonciateur du départ :

Voilà c'est fait, le train s'en va, les quais sont vides, l'agent SNCF rentre au chaud et va fermer le guichet jusqu'à la prochaine escale, dans un peu plus de deux heures...

Dernier regard sur ce train qui passe sous la potence si caractéristique de Morez, alors que le viaduc est à présent dans l'ombre :

En effet, alors que le soleil baigne encore la gare, un gros nuage vient s'interposer entre lui et le viaduc. C'est vraiment pas de chance , alors que notre X73500 y arrive...

Allez, un dernier coup de zoom, un retraitement de la photo pour immortaliser mon copain du jour!

Voilà, le reflet de quelques instants passés dans une gare de Morez pour tenter d'en capter un peu la vie. Le passage est éclair, tout comme le soleil en ce moment. II fallait être là.

Pour une fois, ce reportage va tourner essentiellement autour d'un lieu. Il y a peu, je vous ai présenté une photo d'un X73500 à Morez, sous la neige. Voici donc l'intégrale de cette séance photo en deux parties.

Dimanche 31 janvier 2010. Dans l'attente du train 95552, venant d'Oyonnax, avec l'X73756, je fixe le paysage environnant, avec en toile de fond, le viaduc des Crottes. La neige étincelante m'adresse comme par éclat, des reflets lumineux.

A l'heure dite, soit 15h19, une masse bleue, tranchant avec l'environnement neigeux, sort de la courbe et aborde l'entrée de la gare :

Après franchissement des aiguilles, l'X73500 s'engage sur le viaduc de la Source, le seul à double voie, dans le coin.

L'effet zoom joue à plein et nous montre bien l'épaisseur de neige, mais il en faut plus dans la région, pour effrayer le Jurassien

Puis c'est l'entrée en gare, où notre machine va se ranger le long du bâtiment. Les quais sont déblayés.

Peu d'échange de voyageurs. Ce ne sont pas encore les vacances scolaires. Quand l'on songe que dans cette même gare, se situait le terminus de la ligne à voie étroite électrifiée, reliant la ville à la Cure, St Cergue et Nyon en Suisse au bord du Léman...et desservant au passage la station des Rousses !

Les 5' d'arrêt sont mises à profit pour faire quelques clichés, comme ici avec le viaduc, dans ce décor immuable et cette architecture typique que l'on devine sur le bâtiment de la gare.

Puis un reflet, celui d'un sapin enneigé, saisi au passage, dans cette vitre de l'automoteur :

Et pour finir cette première partie, la carte postale, avec ce lampadaire qui a la goutte au nez...mais qui saura dans quelques heures, guider par sa lumière, le voyageur:

A bientôt pour la suite et le départ à 15h24 vers Dole...

Quel spectacle qu'un train lancé sur une voie enneigée. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'avoir un mètre de poudreuse pour faire des photos intéressantes. La preuve :

Ici, passage à Poligny d'une rame pour Strasbourg (01/2010)

Une fois passé devant mon œil, le spectacle reste entier :

Et quand dame Nature, nous offre en plus un joli cadre, le plaisir est à son comble :