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    zug54 Après l'épisode du train mécanique dont je ne sais plus ce qu'il est advenu de lui, n'ayant toujours pas ce train électrique qui me faisait tant rêver, vint la période des trains réalisés avec des morceaux de bois.
              A cette époque, j'avais entre 6 et 8 ans, nous habitions une maison dotée d'un couloir immense du moins il me le paraîssait ainsi dans mes yeux d'enfants. Ce couloir recouvert d'un carrelage noir et blanc, d'une grande froideur en hiver, fut néanmoins pour moi  une excellente piste de jeu.
             Je possédais une multitude de pièces en bois colorées, des cubes, des triangles, des parallélipipèdes, des cylindres, tout cela en diffèrentes tailles et couleurs. Le jeu consistait à aligner sur le sol du couloir, des suites de ces morceaux de bois de 10 cm environ qui constituaient ainsi des trains de voyageurs, ou de marchandises. Un morceau de bois vert avec deux triangles posés dessus et voici une machine électrique. Pour obtenir une machine  à vapeur, on prend une pièce de bois d'une autre couleur, sur laquelle on dépose à l'avant un cylindre et à l'arrière un carré.
             Ensuite il me fallait rallier l'autre gare à l'autre bout du couloir en poussant cette ligne d'une vingtaine de morceaux de bois en prenant garde de ne pas rompre la rame et en tentant de rester sur une trajectoire la plus droite possible.
             Une fois arrivé à destination, sans casse donc avec du doigté et de la patience, je reprenais "ma locomotive" et haut-le-pied, nous retournions vers la gare de triage pour former un nouveau train. Et là combien devais-je en faire des allers et retours avec ce morceau de bois qui à chaque fois s'augmentait d'un wagon, avec toujours le risque d'une catastrophe ferroviaire!
             Mais la vraie catastrophe, c'était "Pompon", un brave bâtard de chien mâtiné loulou de Poménarie, qui lorsque l'envie lui prenait, traversait en courant le couloir, sans un regard vers ce magnifique réseau, dont il ne me restait plus quà reconstruire les bases après son passage.

             Voilà à cette époque où les jeudis étaient le jour des enfants à quoi j'occupais de temps en temps mes loisirs, en attendant le temps béni mais encore si lointain où j'aurais enfin mon propre train électrique dans ma chambre. Mais ceci est une autre histoire, pour plus tard...

                                                                    schranke05

                         


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  •           Du plus loin que je me souvienne, l'image de train qui me revient du fond de ma mémoire, c'est celle de ce rond de rails sur lesquels roulait un brave autorail jaune crême et vert...

              Oh, dans les années 50, celles du début, les trains miniatures n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, avec leur foule de détails, le rapport exact dans les dimensions et l'ajout de l'électronique. Il s'agissait d'un train en tôle peinte, mécanique, dont le mouvement était fourni par un ressort que l'on remontait en enfonçant sur le côté de la carrosserie, une clé aux oreilles de Mickey. Sur le dessus du toit dépassait une petite lame de métal qu'il suffisait de déplacer pour lâcher le monstre d'acier sur son réseau.

              Et alors , c'était l'émerveillement! Couché par terre, la tête penchée sur le côté, je surveillais la circulation de la rame, les yeux le plus près possible de la voie. Je guettais le passage des roues sur les joints des rails, j'écoutais attentivement le bruit du moteur, attendant l'instant où celui faiblissant annonçait la fin proche de la circulation en cours. Car le nombre de tours était compté sur ce cercle de 80 cm de diamètre environ. Et pourtant c'était des heures de jeu qui m'attendaient.

              Je revois encore ces rails en métal blanc qui s'emboîtaient l'un dans l'autre à l'aide de gros picots arrondis aux extrémités, ces grosses roues grises et ces inscriptions sur la tôle lithographiée qui destinait cet autorail vers une gare improbable par des voies inimaginables. L'accrochage entre la motrice et sa remorque était plus qu'artisanal. Il y avait aussi deux signaux : la cocarde rouge et le carré à damier blanc et vert, censés représentés l'environnement ferroviaire...

              Mais tout cela, je ne le voyais pas. Je n'avais d'yeux que pour ce train dont j'étais tour-à-tour le conducteur, le voyageur ou le chef de gare... Et j'imagine qu'à cette époque, je n'étais certainement pas le seul à me conduire de la sorte et à rêver les yeux grands ouverts.

              Voilà donc ce premier souvenir de train, du moins me semble-t-il. Une prochaine fois, je vous dirai comment jouer au train miniature, sans train miniature...


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  •         Il me revient à l'esprit cet instant où sur le pont de la gare de N.., de retour du collège, je surveillais l'arrivée de LA LOCOMOTIVE...
            Instant magique où je voyais apparaître ce panache de fumée qui dans quelques minutes allait m'envelopper. J'espérais qu'elle soit haut-le-pied (à l'époque je ne savais pas ce que cela voulait dire...) enfin surtout qu'elle n'ait pas de wagons, qu'elle s'arrête au signal violet, et reparte au signal blanc dans une nuée de vapeur que j'attendais impatiamment...
             Puis elle arrivait, haletante, soufflante comme épuisée par une longue course. Par chance, ce jour là, elle venait mourir au pied du signal lumineux. Violet, le carré, impossible d'aller plus loin. Attendre le blanc pour repartir...
             Mais pour moi une nouvelle angoisse. Par où va-t-elle repartir? Repartir en arrière et changer de voie pour se diriger vers un endroit que je ne voyais pas ou passer le signal et s'engager sur le grill de remisage? Telle était la question que je me posais quand j'avais 11 ans sur le pont de la gare de N...


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                    Cette passion, celle des trains, je pense la partager avec beaucoup de monde. L'avénement de l'appareil photonumérique (APN), me permet à présent de vous transmettre mes émotions ferroviaires, mes coups de coeur ou de rancoeur à l'encontre de ce moyen de transport  qui continue d'en étonner plus d'un.
                        Je vais donc tenter de vous relater quelques souvenirs liés au train réel ou miniature (je ne suis pas sectaire) et vous proposer quelques photos glâner au travers de mon viseur.

    Ces photos sont libres de droit, néanmoins si vous les utilisez, merci d'en signaler l'origine.

    Alors en voyage...

    Hiron_014

     

     


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