• 360         

              J'ai découvert la 241P17 tout à fait par hasard à; la suite d'un visite au Creusot et après une escapade sur le Tacot des Crouillottes (à voir sur DailyMotion, catégorie : videos, : le tacot des crouillottes) dont le terminus m'amena à côté de la remise ou sommeillait cette surprenante locomotive.

              Invité par l'un des membres de l'association à venir y jeter un coup d'oeil, je dois avouer que ma surprise fut à la hauteur de l'engin visité. Quelle majesté, le mot n'est pas trop fort pour cette princesse du rail, rutilante sous sa nouvelle robe verte, comme aux premiers jours de sa sortie des usines du Creusot en 1949. Je me garderai bien de me lancer dans une litanie de détails techniques. D'autres le feront ou l'on fait mieux que moi. Non je veux tout au plus faire passer mes émotions devant cette machine, la plus puissante jamais construite en Europe.

              Devant cette machine, et c'est vraiment le terme consacré, car lorsqu'on pénètre dans cette remise qui paraît tellement petite pour elle, on se trouve tout de suite face à elle, écrasé par sa masse, impressionné par cette puissance cachée que l'on sent prête à bondir. Sa longueur interpelle, car mes souvenirs d'une locomotive à vapeur sont lointains et faussés par la vision de nos braves petites serveuses du rail des trains touristiques.

              Bref, ici tout est géant. Les roues si hautes et pourtant si fines n'attendent que le moment de pouvoir s'élancer de nouveau sur les rails afin d'exprimer toute cette force, mais aussi cette souplesse que l'on soupçonne à la vue de ses embiellages...

              Grimper à bord est ici aussi un exploit sportif tant la cabine est haute. De là, on survole un monde que l'on se prend à vouloir conquérir. Devenir un "dévorant du rail"... Mais face au nombre incalculable de cadrans, manettes, manomètres et autres robinets, on est vite perdu et l'on se rend compte combien ce travail de conducteur de route au temps de la vapeur, était une affaire de spécialiste mais aussi une affaire d'équipe, quand l'on jette un oeil par la porte ouverte du foyer. Que de qualités fallait-il pour nourrir, dompter, conduire ce "monstre".

              Autre étape incontournable, "passer sous la belle". Déjà ,il faut descendre par ce minuscule escalier de pierre aux marches bien raides, jusque dans la fosse. L'effet est saisissant. Avoir une telle masse au dessus de soi, vous rend encore plus petit. Mais c'est surtout la vision inaccoutumée d'une locomotive qui vous interpelle. Vu de côté, on n'imagine pas toute cette mécanique "souterraine", toutes ces bielles, ces contre-poids et autres qui font que la puissance sera transformée en vitesse. Combien j'ai regretté de n'avoir pas osé demander l'autorisation de filmer tout cela. Heureusement il me reste quelques photos et un souvenir "d'enfant" moi qui ait l'âge de la princesse...

              Je l'ai quittée à regret sans savoir que j'allais la retrouver un jour, mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai une autre fois .

    creusot_020

    La Princesse sous sa remise au Creusot  (Juil 2006)

    creusot_022

    La 241 P 17 aux lignes fuyantes...

    creusot_018

    Un intérieur pour spécialiste...

    creusot_019

    En attendant l'heure de la sortie...

    189


    votre commentaire
  •           Un blog, c'est bien. Cela permet de déposer ses idées, ses photos, ses vidéos. Bref c'est un moyen de faire connaître aux autres tout un tas de choses mais ce n'est pas suffisant. Il faut aussi pouvoir échanger des idées. Bien sur, le blog autorise ce genre d'activité mais l'interactivité ne me semble pas être aussi importante qu'elle le devrait.

              Mais miracle, il y a le forum. J'avais quelques réticences à employer ce moyen de communication mais maintenant j'ai franchi le cap. Rassurez-vous, je ne vais pas créer un nouveau forum il y en a suffisament. Par contre je voudrais mettre en avant celui auquel je me suis abonné et qui aborde tous les sujets ferroviaires (vous vous en doutiez un peu...). Bref il s'agit de : trains de france.com  ou http://trains-de-france.aceboard.fr

              C'est un forum sans prétention et qui n'a qu'un but l'échange d'idées autour du ferroviaire. Alors un conseil, inscrivez-vous et venez partager vos photos, idées ou réflexions.


    votre commentaire

  • Le réveil d'une grand'mère...
    Vidéo envoyée par videolf
    Sous le frais soleil de Lons le Saunier, l'AIA-AIA 68523, sort de sa léthargie. Nouvelle vie pour cette grand'mère promise au ferraillage, mais sauvée grâce aux trains de travaux comme ici le 27 mars 2007. Il n'en reste plus beaucoup à l'inventaire : 21 à Chalindrey au 01/01/06.

    votre commentaire
  •           Voilà quelque temps déjà que j'ai découvert Dailymotion. Ce site autorise la dépose de vidéos. C'était pour moi l'occasion de faire partager plus encore ma passion des trains. Sur ce blog, je continuerai à raconter mes souvenirs et aussi mes projets (eh oui, il faut aussi regarder devant soi...). Bref je poursuis ce que j'ai entrepris et de temps à autre je mettrai néanmoins en ligne sur ce site quelques vidéos. Par contre l'intégralité de ces dernières sera à consulter sur : http://www.dailymotion.com/videolf  .

              L'avantage pour vous, sera, grâce aux liens créés sur videolf de découvrir d'autres films réalisés par des fous du trains et ils sont nombreux. A bientôt, ici ou là...


    votre commentaire
  • bahn

              Ce fameux train électrique qui me faisait tant baver, pour lequel j'avais les yeux qui sortaient des orbites à chaque Noël, devant les vitrines des magasins de jouets, a fini tout de même par arriver. Toutefois, le chemin détourné qu'il a pris mérite d'être raconté.

              A cette époque, nous habitions Strasbourg et dans une rue commerçante était installé un célèbre commerce de jouets. Il n'était pas rare que je m'y rende en sortant lycée, afin de jeter un oeil sur le réseau miniature qui y était installé. Celui-ci était constitué à partir de matériel Märklin, qui dans les années 60 et en Alsace surtout tenait le haut du pavé. C'était bien entendu un réseau d'exposition à des fins commerciales et sa superficie était importante. Les trains s'y croisaient en tous sens tirés par les locomotives à vapeur qui fumaient ou tractés par des locomotives électriques sous caténaire fonctionnelle... Le must pour l'époque. Bien entendu le décor était à l'avenant avec moulin à eau, à vent, petites voitures (tout cela de marque Faller). Comment ne pas passer des heures devant un tel spectacle et surtout faire en sorte que les parents accèdent à ce souhait somme toute, légitime, d'avoir son propre réseau certes moins important mais quand même...

               Et un jour d'octobre, mon père me fit la surprise de m'annoncer : " Tu veux un train électrique, soit. Viens avec moi chez le marchand, on va l'acheter..." Vous imaginez ma joie sans retenue et combien me parut long le chemin (à peine 3 kms). Mais enfin le but était proche.

               Arrivés au magasin, nous nous sommes rendus au fond de celui-ci, au rayon modélisme. Là, mon père a demandé un rail droit de marque Märklin, qu'il a ensuite payé et nous sommes repartis non sans m'avoir dit : " Maintenant, si tu veux avoir ton réseau, il ne te reste plus qu'à l'acheter avec ton argent de poche..."

               J'ai cru tout d'abord à une plaisanterie, et que dans l'instant suivant, on retournerait au magasin pour acheter vraiment le matériel. Hélas il n'en fut rien.

               De retour à la maison, je posai bien évidence ce rail métallique sur mon bureau et le regardai en imaginant le wagon qui roulerait dessus, mais en me disant bien que ce ne serait pas de sitôt, vu l'état de mes finances et les paroles de mon père ne m'inclinant pas à croire qu'il allait me faire de cadeau...

    trambus


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique